JULIAN DELGADILLO (ouverte)

(HISTOIRE) famille de politiciens espagnoles, un grand paternel aux sièges du gouvernement à madrid, un père qui a voulu suivre ses pas mais qui rapidement arrêté pour devenir présentateur tv. une mère américaine aux origines du nord de la france. une rencontre sur les bancs de columbia à new york. deux enfants nés de cette union, un garçon, une fille. tu es né dans une clinique de madrid, nationalité espagnole de naissance. gamins bercés par les trajets d’avion entre les terres ibériques et les usa. trilingue depuis que des mots sont capables de s’extirper de tes lèvres. l’espagnol de ton pays natal, l’anglais par la famille vivant dans le nouveau monde et le français grâce à ta mère. enfance sans problèmes, gamin discret, roi des conneries dissimulées. résultats scolaires dans la moyenne, une vie de famille stable. pour ta majorité, du haut de tes 18 années, tu décides de faire bagages définitivement en direction de new york. demande de nationalité américaine que tu hérites par le droit du sang de ta mère. des études en audiovisuelles commencées dans les couloirs de columbia (2015-2019), un bachelor degree dans les poches. une vie gagnée grâce à tes chaines gaming youtube et twitch (depuis 2013), connu sous le pseudonyme de camaron sans jamais montrer ton visage. désire de préserver ta vie privée, tes abonnés qui ne sont bercés que par le son de ta voix. gamin chétif, camaron (crevette) était le surnom donné par ton grand père espagnol. ton logo, une crevette avec des lunettes, thug life. passionné par la photographie, tu captures les pokémons scènes furtives du monde qui t’entoures, des portraits à l’état brut. tu aimes retranscrire par tes clichés, la simple vérité de cette société, la réalité. tu laisses entrevoir les défauts de la peau, la pauvreté des rues, les traits tirés par le temps qui passe. tu es amateur, tu publies sur tes réseaux sociaux portant ton vrai nom, cette fois. ta mère, propriétaire d’une grande boutique de sextoys dans les rues de la grosse pomme, te demandes parfois de venir l’aider.

(CARACTERE) gamin dans un corps adulte. roi des conneries puériles et insignifiantes. le premier à se fendre la poire pour un pet en public. tu es l’homme gentil, banal, en vérité. pas le bad boy des quartiers, encore moins le voyou sous verrous. pourtant loin d’être mère térésa. trop terre à terre pour espérer voir cette société changer. un brin égoïste, surement. tu aideras la mémé avec ses sacs pour traverser mais tu n’iras pas faire du bénévolat dans ton quartier. tu sauveras probablement le hérisson au bord de route mais tu n’iras pas devenir bénévole à l’ascpa. tu vas remarquer ce sdf sur ton trajet, sans pour autant acheter un paquet de granolas en plus pour lui donner. respectueux et serviable mais toi, tu ne changeras rien à la pauvreté dans le monde, tu restes persuadé que personne ne viendra t’aider quand tu seras dans le merdier. tu vois le monde hypocrite, tu vois le monde tel qu’il est sans véritablement espérer. entouré de très peu de personne, un cercle restreint par simple peur de te faire lâcher comme ça l’a toujours été. loyal pour te faire enculer ? tu préfères avancer seul que mal accompagner. force tranquille, bien dissimulée. volcan endormis à ne pas réveiller. d’une patience et déterminations insolentes. tout ce que tu entreprends tu le termine avec minutie. un puzzle impossible ? tu vas le terminer sur plusieurs années s’il le faut. d’apparence facile à vivre, pourtant un fort caractère dérobé. intransigeant avec toi-même, ton entourage, les individus qui t’entourent. rancune tenace, une seule confiance sans jamais de pardon pour les erreurs supportées. solitaire. fidèle, pourtant. rare personne rentrées dans ton cercle le savent, tu es là, protecteur. loin d’être un homme à femme, rarement pris au sérieux. maladroitement dragueur, tu as besoin d’une attirance au minima physique pour passer le cap d’une nuit. insupporté par la superficialité et les manières, exit les princesses. en amour tu donnes tout. tendresse, tolérance, romantisme bancal. l’unique espoir que tu portes envers le futur est de donner du bonheur à ton âme sœur. épicurien, tu profites des bonnes choses. nourriture, nature, boisson, fête. tu aimes savourer les plaisirs misérables. jamais contre une soirée pizza ou netflix. tu vis simplement dans le plaisir. un bon vivant, sans doute. tu finira vieux avec un ventre rond de bière, c'est certain. fêtard, t'es loin d'être le dernier quand on t'invites en soirée. t'es généralement pas là pour vendre des gaufres. tu veux boires, t'amuser. tu finis souvent comme un con avec ton meilleur twerk tordu.

(FUN FACT) une collection de figurines pop qui envahie tes étagères. tout comme cette passion pour les pulls de noël moches, plusieurs concours à ton actif, t’es un fan de la beauferie hivernale. t’as peur des chats, enfants des démons, t’en es persuadé. tu as un bloc note tenu à jour où tu notes tous les chats que tu croises dans ton quartier, un jour tu trouveras qui vole ton jambon quand tu laisses la fenêtre ouverte. t’aimes les bains, t’as surement déjà testé toutes les bath bomb lush. impossible de te sentir à l’aise quand quelque chose devant toi n’est pas aligné avec le reste, maniaque des angles droits. l’unique chose que tu réussis en cuisine, ce sont des tortillas de pommes de terres. tu compte des milliers d’heure sur mario kart. quand tu es au volant d’une voiture, ton âme devient diabolique. ta première fois c’était sur une plage et impossible de se souvenir de son nom, un simple souvenir qu’elle s’est foutue de ta gueule parce que ça n’a duré que 2 minutes. tu te brosses les dents pendant 20 minutes. ce que tu regardes en premier chez une femme ? les dents. t'es abonné à la friendzone. un défis perdu face à ta mère, tu as dû te déguiser en plug géant devant sa boutique de jouet érotique pendant toute une aprés midi.