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the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
(c) Disjointed Societies 2021
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Anonymous
Invité






01
ingame
02 zone libre
03
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Invité ✧
(#) Dim 12 Juil - 18:53

Histoire
Ange
Démons

Some children are simply born
with tragedy in their blood.
Quatrième et dernier enfant de Léonard et Sara De Villiers (multi-millionnaires, connus notamment dans le milieu de l'aérospatial). Abandonnée à la naissance après la mort de sa mère en couche, Aster sera finalement adoptée presque un mois plus tard par Charles et Grace Wilkins. Elle grandit dans un 3 pièces à Brooklyn jusqu'à ses dix-huit ans avant de s'installer dans un studio dans le même quartier. Enfance quasiment ordinaire : parents surprotecteurs avec leur fille unique, elle est heureuse et ne manque de rien. Élève modèle, passionnée de danse, elle aurait tenté de devenir danseuse étoile si elle n'avait pas eu un coup de foudre pour les vraies étoiles lors d'une visite au planétarium pour son huitième anniversaire. C'est décidé, elle deviendra astronaute.

Élève modèle, surdouée en sciences et mathématiques, sa scolarité s'est déroulée sans encombre jusqu'à ses seize ans. Elle tombe enceinte de son meilleur ami, Lyam - qu'elle pensait réellement être l'homme de sa vie - et réagit trop tard pour un éventuel avortement. Grace, sa mère adoptive, décède dans un accident de voiture alors qu'elles étaient en train de se disputer en revenant de la première échographie. Aster passera cinq mois enfermée chez elle a broyer du noir avant de donner naissance à une fille, Willow, qu'elle décide de ne pas garder sachant qu'elle n'est pas prête à devenir maman. Elle mit du temps à se remettre de cette décision avant de finalement aller de l'avant, de terminer le lycée et d'entrer à Columbia en septembre 2014.

Aster le paradoxe. Etudiante brillante, première de sa promo (sciences), impliquée dans la vie universitaire le jour ; jeune femme fêtarde fréquentant les mauvaises personnes et ayant visiblement un penchant prononcé pour l'alcool (et l'autodestruction) la nuit, relation amoureuse malsaine en plus d'une relation on and off avec Lyam. Aster elle était parfaitement imparfaite.

L'année 2019 a sans aucun doute était la plus difficile de sa vie. Début janvier elle tombe enceinte d'un membre de gang dont l'un de ses cousins (adoptifs) est le président ; enfant non voulu qu'elle décide pourtant de garder. Décision qui lui fait perdre Lyam définitivement quelques semaines à peine après avoir retrouvé leur fille, Willow, récemment devenue orpheline après le décès de ses parents adoptifs. Aster décide de se battre pour la récupérer et l'adopter, elle n'y parviendra qu'en janvier 2020. En février 2019 elle apprend la vérité à propos de son abandon et de son adoption après le décès de Léonard, elle se découvre alors des frères et sœur ; elle ne veut pas accepter la nouvelle et refuse de les voir pendant des mois. En mai elle subit quatre agressions dont une qui lui fait perdre le bébé qu'elle portait (un garçon) à cinq mois de grossesse. Énorme traumatisme dont elle a du mal à se remettre et qui est encore aujourd'hui source de nombreux cauchemars. C'est Meng, rencontré à Columbia et dont elle s'est rapprochée les mois précédents, qui l'empêche de sombrer. Ils se mettent en couple en juin lors d'un voyage au Pérou. Alors que tout semble rentrer dans l'ordre, Meng est porté disparu suite à un crash d'avion et est annoncé mort. Il est retrouvé un mois plus tard et leur couple bat de l'aile plus que jamais ; ils se séparent mi-septembre. Ils se remettent ensemble fin octobre après le décès du colocataire et frère de cœur d'Aster.

Aujourd'hui - Aster entame sa dernière année à Columbia tout en travaillant à mi-temps au SCAPS, centre de recherche scientifique appartenant aux De Villiers. Elle vit à Manhattan avec Meng et Willow. Elle est de nouveau de enceinte, de Meng cette fois-ci ; le bébé (une fille) est prévu pour mi-septembre.

And just like that, her angel eyes
saw the good in many devils.
Aster c'est quelqu'un de foncièrement bon ; pas une once de méchanceté, incapable de faire du mal à qui que ce soit. Aster c'est la gentillesse incarnée, la main qui se tend sans hésiter, sans poser de question, sans juger. Elle y croit, au fait qu'il y a une part de bien au fond de chacun, même chez le pire individu. Elle croit au pardon, aussi, même si c'est parfois difficile, même si elle est extrêmement rancunière. Aster, c'est l'utopiste, celle qui aimerait un monde sans violence, sans inégalité, sans perversité. D'ailleurs elle défend avec ferveur et passion les causes qui lui tiennent à cœur. Aster, elle croit que l'éducation des futures générations réglera tous les problèmes actuels, qu'ils changeront les mentalités, la société, alors elle enseigne à ses fille la générosité et la tolérance, l'acceptation de soi et des autres, l'indulgence. Elle leur apprend aussi à se défendre, à ne pas se laisser marcher sur les pieds, à défendre leurs idées et ce qu'elles sont ; féministe. Avec amour, toujours.

Elle a toujours été plus mature que les autres, Aster, peut-être à cause de tout ce qui lui est arrivé. Posée, (trop) réfléchie. Désir d'être adulte, elle a toujours voulu grandir trop vite, avoir des responsabilités et une certaine liberté. Pourtant elle a cette fougue et cette naïveté presque enfantine. Il lui arrive, parfois, de se comporter comme une femme-enfant, ingénue ; lèvres qui se retroussent quand elle boude, langue tirée lorsqu'elle se concentre, rire cristallin lorsqu'elle s'amuse futilement. Aster, elle est du genre à s'émerveiller d'un rien parce qu'elle voit le beau dans les choses les plus banales que les autres ne remarquent pas ou plus depuis longtemps. Elle s'extasie à la vue d'un arc-en-ciel, d'un joli papillon ou d'un chiot qu'elle croise dans la rue, devant une robe pailletée en vitrine qu'elle n'osera pourtant jamais porter, devant le glaçage brillant des gâteaux de la pâtisserie du coin de la rue. Aster elle aime faire virevolter sa jupe après l'avoir enfilé, elle aime danser devant le miroir de la salle de bain en se brossant les dents tout en chantonnant sa chanson préférée du moment. Elle aime regarder les dessins-animés toute la matinée chaque dimanche en quémandant des baisers et des câlins encore et encore parce qu'elle aime le contact des gens qu'elle aime le plus.

Aster c'est les robes légères qu'elle aime tant porter, blanches ou à fleurs la plupart du temps, agrémentées d'un pull quand il fait frais. Insouciance démesurée et rires cristallins quand elles se soulèvent un peu trop à cause du vent ; mais elle s'en fiche, Aster, parce qu'après tout des cuisses ne sont que des cuisses, pas vrai ? Elle est la délicatesse comme sa lingerie, divine et pure avec un brin d'insolence. Aster c'est les bottines noires à talons dont elle ne se sépare jamais, comme une marque de fabrique dont les claquements au sol chantent une hymne bien à elle. Aster c'est les innombrables bagues qu'elle porte aux doigts et les colliers superposés autour du cou, tombants sur la peau lisse de son buste. C'est aussi les sept minuscules étoiles encrées à l'intérieur de son poignet, une pour chaque personne qu'elle a perdu.

Aster c'est l'Ange.
L'Ange maudit.

That the thing about darkness ;
you drown in it
or you become it.

Si Aster était une gamine souriante et enjouée, exceptionnellement réfléchie, ses parents adoptifs ont rapidement détecté des troubles du comportement : anxiété et crises de panique, hyperémotivité, et changements d’humeur. Elle sortait peu, préférait rester à l’intérieur le nez plongé dans des bouquins scientifiques qu’elle n’aurait pas dû comprendre à un si jeune âge mais dont elle saisissait le sens avec une dextérité déconcertante. Curieuse, dotée d’une intelligence hors norme et d’une capacité d’analyse et de compréhension inouïe. Personne n’a donc été étonné lorsqu’elle a été reconnue surdouée en mathématiques et en sciences avec un QI de 142 (la moyenne étant 100 et le record environs 168).

La même année elle a commencé à voir une psychiatre qui a rapidement compris qu’Aster est incapable de gérer ses émotions négatives. Totale instabilité émotionnelle qui créé de l’anxiété provoquant elle-même de violentes crises d’angoisse. Elle décrit ces dernières comme un tsunami, une vague géante d’émotions qui l’engloutie et lui donne l’impression de se noyer. Elle se retrouve alors totalement coupée de la réalité, dans sa propre bulle, souvent roulée en boule dans un coin de la pièce et se balançant frénétiquement d’avant en arrière ; peu de personnes sont susceptibles de la sortir de cet état : son père et Meng. Il y a également la couverture que sa mère lui a confectionné quand elle était enfant qui la rassure beaucoup, comme la peluche préférée d'un enfant ; objet précieux qui toujours sur le canapé et dont Aster ne pourrait pas se passer.

Pendant longtemps, des spécialistes ont pensé que cette incapacité émotionnelle était liée à ses facultés intellectuelles, que le fait d’avoir un QI élevait engendrait un faible quotient émotionnel. Si bien qu’elle a suivi des thérapies pour apprendre à ressentir les choses, à accepter ses émotions, pour devenir normal. Le résultat a été catastrophique parce qu’Aster a en réalité appris à enfuir au plus profond de son être ce qu’elle ressent mais ne parvient pas à gérer. Elle s’interdit de ressentir ces émotions intenses telles que la colère et la tristesse, les range dans un coin de sa tête et s’empêche d’y penser. Boîte de Pandore qu’elle remplit au risque de la faire imploser (et qui provoque des crises d’une violence rare lorsque ça arrive). Quand elle ne sait pas comment réagir, comment ressentir quelque chose, elle se cache derrière un visage inexpressif ; armure solide et quasiment inébranlable qui lui donne l’impression de passer pour une personne normale aux yeux des autres mais qui lui donne en réalité l’air d’être froide et indifférente. Aster a finalement était diagnostiquée souffrant de troubles de la personnalité borderline. Toutes ses émotions sont amplifiées (tout est très noir ou très blanc, pas de demi-mesure) et quand elle ne sait pas comment les gérer, elle s’empêche de les ressentir et fait comme si de rien était. Autres symptômes : une possessivité excessive due à une phobie irrationnelle de l'abandon (accentuée par la perte d'êtres aimés ces dernières années) mais aussi à un énorme manque de confiance en elle.

Si Aster a plutôt bien géré ses troubles pendant l'adolescence, elle a totalement perdu pieds à ses dix-huit ans, quand son père adoptif est parti vivre sur un autre continent. Seule, elle a noyé son instabilité dans l'alcool à outrance et les soirées étudiantes, c'est un miracle qu'elle ait pu avoir d'excellents résultats universitaires. Seul échappatoire aux démons qui la hantent, anesthésie à la douleur psychique, elle en abusera souvent avant de se calmer lorsqu'elle tombe enceinte une seconde fois après une soirée trop arrosée. Puis elle replongera lorsqu'elle pensera Meng mort durant l'été 2019. Aujourd'hui elle a fait la promesse à se dernier de ne plus boire à excès ; promesse qu'elle compte tenir mais qui risque d'être problématique dans le futur, Aster n'ayant plus de moyen de se soulager en faisant taire la douleur et les songes noirs.

« I felt so much
that I started to feel nothing. »



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